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Le gouvernement finalise la privatisation de France Télécom

Jeudi 02 septembre 2004 @ 09:20:34  |  Auteur: boiboisse
Rechercher dans Operateurs
Bercy annonce avoir lancé une opération de cession de ses parts dans l'opérateur historique, qui passeront à 41% du capital contre 50,4% auparavant. De quoi alléger la dette publique d'au moins 5 milliards d'euros.
Le gouvernement avait tout prévu, restait à savoir quand et comment. Le ministère de l'Économie a indiqué ce matin avoir lancé, le 31 août, une opération de cession de 9,6% à 12,1% du capital qu'il détient dans France Télécom. Ce placement va lui rapporter entre 4,8 et 6,05 milliards d'euros.

Bercy précise que «au terme de ce placement, selon le nombre d’actions effectivement cédées, l’État détiendra, directement et indirectement, entre 41% et 43,5% du capital de France Télécom».

Jusqu'à présent, sa part était toujours restée au-dessus de la barre symbolique des 50% (50,41% après la réintégration de Wanadoo et d'Orange au sein de la maison mère). Les choses ont changé fin 2003 avec l'adoption d'une loi modifiant le statut de l'opérateur public pour que l'État puisse devenir minoritaire. La compagnie était déjà une société anonyme de droit privé depuis sa privatisation partielle en 1997.

«[D]epuis l’automne 2002, France Télécom a rétabli sa situation financière et a réalisé des opérations stratégiques telles que la réintégration d’Orange et de Wanadoo», indique le ministère dans un communiqué. «L’État a accompagné, en tant qu’actionnaire, ce parcours remarquable. Il a souscrit, à hauteur de sa part, à l’augmentation de capital réalisée par France Télécom en mars 2003 (15 milliards d'euros au total, dont 9 à la charge des finances publiques, Ndlr). L’État a aujourd’hui décidé de réaliser une partie des fruits de cet investissement et de réduire l’endettement de la Nation.»

Bercy indique d'ailleurs en avant-première que la compagnie doit annoncer ce matin, à l'issue d'un conseil d’administration (CA), qu'elle va procéder à une augmentation de capital en émettant pour 1 milliard d'euros d'obligations convertibles.

Une décision attendue de pied ferme par les principaux syndicats représentant les salariés, qui possèdent 7 sièges sur 21 au CA. Les délégués de Sud-PTT ont été les premiers à réagir ce matin, dénonçant «un mauvais coup du gouvernement [qui] pare au plus pressé (...), ce qui lui permettra de combler une part (faible) de son déséquilibre budgétaire». «Quand la crise financière a secoué tout le secteur», poursuit Sud, «France Télécom potentiellement en faillite n’a résisté que par la présence de l’État. (...) Pour les salariés, la situation est déjà difficile: conditions de travail aggravées, stress, maladies, désespoir, suicides même, du fait des suppressions massives d’emploi, des restructurations incessantes, des mobilités forcées. La privatisation totale ne peut qu’aggraver cette situation».

La cession s'est faite sous la forme d’un «placement institutionnel accéléré» (auprès de banques) et porte sur un volume estimé entre 236 et 299 millions d’actions, respectivement 9,6% et 12,1% du capital. «Le produit de la cession de titres de l’État sera affecté au désendettement de l’État et des administrations publiques» conclut Bercy.


Source ZD Net

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