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Les réseaux locaux sans fil

Mercredi 26 juin 2002 @ 22:26:48  |  Auteur: max
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Les réseaux locaux sans fil offrent un accès nomade à Internet Technologies radioélectriques, d'abord conçues pour le déploiement de réseaux informatiques locaux et baptisées WLAN.
L'Autorité de régulation des télécommunications désire assouplir la réglementation actuelle, qui en interdit l'usage public.
Un aéroport, un hôtel, une gare, une galerie commerciale, un campus universitaire, un centre de conférences ou un quartier d'affaires présentent un point commun pour les professionnels des télécommunications.

Ce sont tous ce qu'ils nomment des "hot spots". Dans leur jargon, ce terme désigne les zones stratégiques à fort potentiel de trafic. De fait, ces dernières sont classées au premier rang des lieux dans lesquels il est impérieux de développer des réseaux de télécommunications performants.

Depuis l'an dernier, des technologies radioélectriques (sans fil), d'abord conçues pour le déploiement de réseaux informatiques locaux (baptisés RLAN ou WLAN) limités à un usage privé en entreprise ou à domicile, font leur apparition dans ces hot spots.

Objectif : offrir au public équipé d'ordinateurs portables, d'assistants numériques personnels (PDA) ou de téléphones mobiles compatibles un accès haut débit sans fil à un réseau privé ou à Internet via un réseau de bornes disséminées dans ces lieux.

Ce phénomène est apparu en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis fin 2000 avant de s'étendre à l'échelle mondiale courant 2001. Les technologies radioélectriques haut débit aujourd'hui employées, Wi-Fi [norme ieee802.11b à 11 mégabits par seconde (Mbit/s)], Bluetooth (720 Kbit/s) ou HomeRF (5 à 10 Mbit/s), utilisent la plage de fréquence 2,4000 GHz à 2,4835 GHz, dont l'usage est différemment réglementé d'un pays à l'autre.

Aux Etats-Unis, chacun est libre de développer des réseaux radioélectriques utilisant ce spectre fréquentiel. On compte ainsi aujourd'hui en Amérique du Nord près de 4 000 de points d'accès (bornes Wi-Fi en grande majorité). La chaîne de cafés Starbucks, associée à l'opérateur Mobilestar (racheté en octobre 2001 par Voicestream), totalise déjà plus de 700 établissements équipés aux Etats-Unis et espère atteindre un taux de 70 % (soit environ 3 000 sites) fin 2003.

Le fournisseur d'accès à Internet Wayport équipe quelque 450 aéroports et hôtels de points d'accès Wi-Fi fournis par Aironet, filiale de Cisco. D'autres sociétés (Surf and Sip, Airwaves, Boingo...) proposent le même type de services dans les restaurants, universités, centres d'affaires...

En Grande-Bretagne, British Telecom, Red-M et British Rail ont choisi Bluetooth et Wi-Fi pour équiper plusieurs sites. Au Japon les opérateurs de téléphonies mobiles NTT Docomo ou KDDI complètent leurs réseaux par des points d'accès WLAN alors que quelque 3 900 restaurants Mac Donald's implantés sur l'archipel devraient, eux aussi, être équipés dans les mois qui viennent grâce à un partenariat avec Softbank et NTT. En Norvège, l'opérateur mobile Telenor exploite une cinquantaine de sites équipés. Son homologue finlandais Sonera, associé à Nokia, poursuit la mise en place de réseaux Wi-Fi dans 25 aéroports dont celui d'Helsinki. Telia en Suède ou Nanjing Telecom en Chine font de même.

Selon une récente étude du cabinet Analysys, 90 000 hot spots seront équipés en Europe en 2006 et 41 000 aux Etats-Unis en 2007. A cette date, plus de 20 millions d'utilisateurs européens et autant d'Américains devraient ainsi bénéficier d'un accès mobile à Internet à partir d'un nombre croissant de lieux. D'autant que la faisabilité technique de système d'itinérance (roaming) entre les réseaux WLAN appartenant à différents fournisseurs mondiaux a fait l'objet de démonstrations probantes, notamment au sein du Gric Alliance, qui regroupe quelque 300 fournisseurs d'accès répartis dans plus de 150 pays. Ce type d'itinérance est déjà mis en œuvre par T-Net (Groupe Togewa) en Suisse.

Aux côtés de ces déploiements commerciaux se développent des réseaux de quartier gratuits, mis en place par des particuliers. Le premier WLAN communautaire a ainsi vu le jour à Seattle en mai 2001 (Le Monde du 22 mai 2001). Depuis, il a fait des émules en Amérique (New York, Miami, San Francisco...) comme en Australie, en Grande-Bretagne, en Suisse, en Espagne ou en Belgique.

AU STADE DE PROJETS

En France, le nombre de réseaux commerciaux se compte encore sur les doigts d'une main. Et pour cause : communautaires ou commerciaux, les réseaux de type WLAN accessibles au public sont tout bonnement interdits dans l'Hexagone. Quant aux réseaux communautaires, ils n'en sont officiellement qu'au stade de projets fédérés par l'organisation Wireless France qui rassemble quelque 900 particuliers volontaires et bénévoles répartis dans près de 300 villes.

Pourtant, la commercialisation de matériels Wi-Fi ou Bluetooth (bornes, cartes pour ordinateur ou PDA...) à des coûts de plus en plus faibles (moins de 150 euros) rendent techniquement possible l'exploitation de réseaux WLAN. C'est bien ce qui inquiète l'Autorité de régulation des télécommunica-tions (ART). Faisant face à un nombre croissant de questions et à la naissance de réseaux sauvages, consciente que cette nouvelle "exception française" ne pourra résister longtemps, l'ART a déjà conclu, en mai 2001, un accord avec le ministère de l'intérieur qui détient des bandes de fréquences concernées. Aujourd'hui partiellement libérée pour une utilisation privée et limitée, la partie du spectre comprise entre 2 400 MHz et 2 483,5 MHz le sera totalement sur l'intégralité du territoire au 1er janvier 2004.

ÉVALUER EN GRANDEUR RÉELLE

Pour calmer les esprits, l'ART vient d'engager un processus d'assouplissement des conditions d'utilisation sur les hot spots qui devrait aboutir d'ici à la fin 2002. L'Autorité va présenter à la prochaine réunion de la Commission consultative des radiocommunications des projets de décisions autorisant l'implantation libre de bornes d'accès dans des hot spots. Néanmoins, n'étant pas seule décisionnaire, l'Autorité doit d'abord recueillir l'avis de la Commission européenne et des Etats membres de l'Union européenne avant d'obtenir l'homologation du ministre chargé des télécommunications. Si tout va bien, à la fin de l'année, l'accès à Internet sans fil dans les lieux publics ne sera donc plus hors la loi.

Par ailleurs, l'ART publiera au cours de l'été des lignes directrices fixant les conditions d'expérimentations de réseau ouvert au public pour tester et évaluer en grandeur réelle les technologies WLAN, dans le but de faciliter l'accès haut débit à Internet dans des zones mal desservies par les réseaux existants. Le processus prendra ainsi plusieurs mois. Les plus impatients auront d'autant moins la sagesse d'attendre que leurs installations sont déjà opérationnelles.

Karyn Poupée

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Un usage public encore interdit

En dépit de la volonté de l'Autorité de régulation des télécommunications (ART) d'assouplir le cadre réglementaire actuel, le déploiement de réseaux sans fil ouverts au public demeure aujourd'hui illégal. La loi stipule, en effet, que ces techniques sont réservées à un usage strictement privé moyennant des limites spectrales et fréquentielles (2 400 à 2 446,5 MHz, puissance inférieure à 10 mW en intérieur et 2,5 mW en extérieur). Pour les fréquences comprises entre 2 446,5 et 2 483,5 MHz, la puissance doit être inférieure à 100 mW en intérieur. Sur un domaine privé, à l'extérieur, l'utilisation de ces fréquences est soumise à une procédure d'autorisation préalable avec avis du ministère de la défense. Enfin, l'utilisation à l'extérieur des bâtiments sur le domaine public n'est en aucun cas autorisée. En cas d'ouverture de réseaux WLAN au public, l'opérateur s'expose à une peine maximale de six mois d'emprisonnement assortie d'une amende de 76 525 euros, en application de l'article L. 39 de la loi n° 96-659 du 26 juillet 1996 de réglementation des télécommunications.

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La guérilla des militants

En scrutant les toits de Paris, de Nantes ou de Lyon, on peut dénicher des antennes pas toujours... cathodiques. Les membres des réseaux communautaires sans fil, une poignée d'initiés, militent contre les exploitations mercantiles des WLAN et s'inscrivent dans la mouvance du logiciel libre, défendant la gratuité, la participation de tous et le partage des ressources. Même gratuits et ouverts aux seuls membres inscrits, ces réseaux sont illégaux lorsqu'ils sont déployés sur la voie publique ou ne fonctionnent pas en circuit fermé. Les militants défient la loi et montent des opérations commando ou des démonstrations médiatiques. Certains parlent aujourd'hui de guérilla. "Nous voulons simplement faire avancer la loi vers une démocratisation de l'accès à Internet", argumente Marc Revial, membre fondateur de l'association Wireless France.

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