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Le nouveau mercredi noir d'Alcatel

Jeudi 04 juillet 2002 @ 19:40:15  |  Auteur: max
Rechercher dans Alcatel
Les semaines se suivent et se ressemblent pour Alcatel. L'équipementier français de télécommunications a connu, le 3 juillet, un nouveau mercredi noir en Bourse.
Le titre s'est effondré et a terminé la séance en chute de 16,25 %, à 5,67 euros, à comparer au plongeon historique de 16,47 % subi une semaine plus tôt. L'action Alcatel affiche désormais un recul de 70 % depuis le début de l'année.

Mercredi, les marchés, secoués par l'affaire Vivendi et le scandale WorldCom, ont bruissé de rumeurs sur Alcatel.

La perspective d'une dégradation de ses notes par les agences de notation Moody's et Standard & Poor's, qui placerait sa dette dans la catégorie spéculative des "obligations pourries" (junk bonds), a fait plonger le cours. Elle accroît l'inquiétude des marchés sur la santé financière de l'entreprise.

Très attaqué, Alcatel a publié en début d'après-midi un communiqué pour tenter de démentir les risques de faillite et s'est employé à rassurer les marchés sur sa solidité financière. Le groupe dirigé par Serge Tchuruk a précisé que la dégradation éventuelle de ses notes n'affecterait pas les lignes de crédit et les crédits fournisseurs en cours. Il a affirmé "qu'au 30 juin, Alcatel a plus de 4 milliards d'euros de liquidités et que sa dette nette est inférieure à 2 milliards d'euros". Enfin, il a souligné qu'il n'aura à honorer qu'une première échéance de sa dette de 200 millions d'euros dans les douze prochains mois, et que la seconde, de 1 milliard d'euros, est fixée à septembre 2003. Ces annonces n'ont pas contribué à retourner véritablement la tendance boursière.

POTENTIEL DE CESSIONS

La pression sur Alcatel est montée d'un cran la semaine dernière, lorsque le groupe a reconnu que contrairement à ses prévisions, il ne dégagerait pas un résultat opérationnel positif en 2002. Certains analystes tablent sur une perte opérationnelle d'environ 700 millions d'euros. L'équipementier a aussi affirmé qu'il poursuivait ses restructurations pour faire face à la baisse des commandes. La chute des ventes, plus forte qu'anticipé, plonge l'entreprise dans le rouge. Cette dégradation de l'activité pèse sur le groupe, qui rejoint dans la tourmente ses homologues, l'américain Lucent, le canadien Nortel ou le britannique Marconi, touchés plus tôt par la baisse des investissements de leurs clients opérateurs. La dette de ces trois équipementiers a déjà été placée dans la catégorie des "obligations pourries" par les agences de notation.

Alcatel, qui a multiplié les cessions - ce qui lui a permis de bénéficier dans ses comptes de confortables plus-values -, a encore à disposition les derniers bijoux de famille, et notamment sa participation de 15,8 % dans le groupe d'électronique de défense Thales. En ajoutant ses participations résiduelles dans Thomson Multimedia et dans Nexans, le groupe bénéficie encore d'un potentiel de cessions de 1,5 milliard d'euros. Mais la marge de manœuvre diminue. Tout dépend de la vitesse à laquelle le marché des équipements de télécommunications sortira de la crise. M. Tchuruk reste persuadé que le marché a un potentiel de croissance de 10 % par an, quand les opérateurs auront réglé leurs problèmes d'endettement.

Laurence Girard

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