Grâce à un pixel espion, il est désormais possible de savoir si les messages envoyés ont bien été lus. Comment être sûr que vos mails sont ouverts et surtout qu'ils sont lus ? Jusqu'à présent, c'était impossible.
Même l'accusé de réception du logiciel Outlook exige que le lecteur clique sur «Envoyer la confirmation». Désormais, il est possible de savoir si un mail a été lu, à quelle heure, combien de temps a été consacré à sa lecture, et d'avoir une idée approximative de l'endroit où il a été consulté grâce à l'adresse IP de l'ordinateur qui l'a ouvert. Fini les «Non, je n'ai pas reçu ton mail», ou les «Oui, je l'ai lu attentivement».

Désormais, grâce à un pixel espion, vous saurez avec précision ce que deviennent les mails, une fois envoyés. Le service est proposé depuis lundi par le site américain Didtheyreadit.com, ce qui signifie en français «l'ont-ils lu ?». Il suffit d'ajouter une mention à la fin de l'adresse du destinataire. Cela donne une adresse du type : quidam@serveur. fr.didtheyreadit.com. La manoeuvre est invisible par le destinataire. Après ouverture, vous recevrez sur votre mail l'accusé de réception avec les précieuses informations. Développé au départ par les spammeurs, le «pixel espion» leur permet de répertorier et de mieux connaître les gogos qui ouvrent ces mails publicitaires non sollicités.

Très utile pour accompagner CV, lettres de motivation, informations importantes ou urgentes, ce mouchard est d'une efficacité redoutable avec tous les comptes des fournisseurs d'accès Internet (Noos, Wanadoo...) ainsi qu'avec les webmails (Yahoo, Hotmail...).

En revanche, il semble qu'il soit inefficace lorsque le destinataire se trouve derrière un «firewall», comme cela est souvent le cas dans les grandes entreprises qui se protègent ainsi des spammeurs et des pirates informatiques.

Didtheyreadit propose un essai gratuit pour l'expédition de cinq courriers. Ensuite l'abonnement est de 49,99 $ (41,74 €) pour 750 courriers pendant un an, ou de 39,99 $ (33,40 €) pour 500 courriers pendant six mois.


Source Libération

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