Un an après avoir annoncé le lancement d’un dispositif de lutte contre le vol de téléphones portables, l’Association française des opérateurs mobiles (AFOM) dresse un premier bilan "encourageant". Les vols de mobiles déclarés aux services de police et de gendarmerie en France, après avoir augmenté de 28% en 2002 puis de 23% en 2003, ont baissé d’environ 1% l’an dernier (183.000 mobiles volés en 2004 contre 185.000 en 2003). Même tendance sur les premiers mois de l’année 2005, indique l’Association (www.afom.org).

Les pouvoirs publics français, les opérateurs mobiles et les constructeurs invitent les abonnés à relever, noter et conserver le numéro d’identité de leur téléphone portable, numéro IMEI de 15 à 17 chiffres (International Mobile Equipment Identity).

"Le numéro IMEI apparaît sur le clavier du mobile lorsque l’on compose * # 0 6 #. Il est également inscrit sous la batterie du mobile et sur l’étiquette de son coffret d’emballage", précise l’AFOM.

En cas de vol, pour rendre totalement inutilisable l’appareil même avec une autre carte SIM, il faut :

Appeler le service client de son opérateur mobile qui bloquera la ligne concernée ; Déposer une plainte auprès du service de police ou de gendarmerie le plus proche en indiquant le numéro IMEI du mobile volé ; Envoyer par courrier une copie du récépissé ou du procès-verbal de la plainte au service client de son opérateur.

Au 31 mai 2005, souligne l’AFOM, 162.0000 téléphones mobiles déclarés volés ont été, et restent, bloqués sur les réseaux des trois opérateurs mobiles français (Orange, SFR et Bouygues Telecom). A ce jour, conclut l’AFOM, 46% des possesseurs de téléphones mobiles en France auraient noté ou conservé le numéro IMEI de leur mobile.

"Afin de faire reculer durablement le vol de mobiles", police, gendarmerie nationale, AFOM et équipementiers (Motorola, Nokia, Sagem, Samsung, Sony Ericsson) relancent leur campagne d’information "Mobile volé, Mobile bloqué". Dans les couloirs du métro parisien, impossible de l’ignorer.