Connexion au site

Identifiant

Mot de Passe


Vous n'avez pas encore de compte personnel ? Vous devriez en créer un. Une fois enregistré vous aurez certains avantages, comme pouvoir modifier l'aspect du site, ou poster des Commentaires signés...
Petites Annonces
Il y a 4 annonce(s)

Consulter  

Lettre d'information


Votre adresse E-mail



Recevez par mail les nouveautés du site.

Ephémérides
En ce jour...

Sondage
Quelle est votre fréquence de visite sur Ilotech ?
 Plusieur fois par jour
 Une fois par jour
 Plusieur fois par semaine
 Une fois par semaine
 Plusieur fois par mois
 Une fois par mois
 Quelque fois
 C'est la première fois

  Results, Résultats

  • Votes : 2886
Article du Jour
Il n'y a pas encore d'Article du Jour.
Activité du Site

Pages vues depuis 01/04/2001 : 91 438 670

  • Nb. de Membres : 11 823
  • Nb. d'Articles : 1 068
  • Nb. de Forums : 129
  • Nb. de Sujets : 48
  • Nb. de Critiques : 4

Top 10  Statistiques

Compteur de visites
Compteur Journalier
Compteur annuel
Information

npds_logo

Les évolutions du Wi-Fi dépasseront 100 Mbit/s

Samedi 30 juillet 2005 @ 07:08:08  |  Auteur: compaq
Rechercher dans Wifi
La version 802.11n aura un débit bien supérieur à 100 Mbit/s. Ce palier n'est franchi que par les extensions propriétaires du 802.11a et g incorporées à des produits.
La montée en débit des réseaux radio Wi-Fi se poursuit. La prochaine étape devrait amener les technologies sans fil à des débits proches de ceux des réseaux filaires Ethernet à 100 Mbit/s.

Le futur standard IEEE 802.11n, dont la ratification est prévue en novembre 2006, devrait doubler, voire quadrupler, la bande passante théorique des réseaux sans fil actuels aux standards 802.11a et 802.11g, qui affichent 54 Mbit/s. Il restera compatible avec les normes existantes 802.11a, b et g, et apportera des changements à la fois au niveau de la couche physique et de la couche MAC.

Les propositions initiales, au nombre de soixante et une, ont récemment été déposées auprès de l'IEEE. Deux camps principaux s'opposent : TGn Sync (Task Group N Sync) et WWiSE (Worldwide Spectrum Efficiency). Le premier regroupe, entre autres, Agere Systems, Atheros Communications, Cisco Systems, Intel, Nokia, Nortel Networks, Panasonic, Royal Philips Electronics, Samsung et Toshiba ; et le second, notamment, Airgo Networks, Broadcom, Conexant, STMicroelectronics et Texas Instruments.

Ces deux groupes proposent l'utilisation de Mimo, technologie de multiplexage spatial ayant recours à plusieurs antennes en émission et en réception pour une utilisation très efficace du spectre radio. Outre la démultiplication de la bande passante, cette technique permet d'atteindre des distances plus importantes que celles qu'offrent les techniques de modulation utilisées aujourd'hui.

La technologie Mimo, de plus en plus présente sur le marché

Au niveau de la couche physique, TGn Sync propose à la fois une version Mimo à deux ou quatre antennes du système OFDM, l'usage de canaux de 40, 20 ou éventuellement 10 MHz, et un mécanisme de gestion du mode opératoire des canaux. À noter que les technologies Wi-Fi actuelles utilisent des canaux de 20 MHz. La proposition du groupement mentionne aussi un codage plus efficace.

Au final, cela donnerait, avec deux flux spatiaux - donc deux antennes -, un débit de 140 Mbit/s avec des canaux de 20 MHz, et de 315 Mbit/s avec des canaux de 40 MHz (ou 630 Mbit/s avec 4 flux spatiaux). Au niveau de la couche MAC, TGn Sync suggère, entre autres, une compression des en-têtes, une fonction d'agrégation de trames, un mécanisme optionnel de destinations multiples, et la gestion de la puissance des récepteurs Mimo.

De son côté, le consortium WWiSE base sa proposition sur deux modes obligatoires : une configuration à deux antennes, des canaux de 20 MHz (utilisables partout dans le monde, tandis que les canaux de 40 MHz ne sont, par exemple, pas autorisés au Japon) et un débit de 135 Mbit/s ; le second mode obligatoire vise un débit inférieur et une portée accrue. En option, WWiSE suggère d'utiliser trois ou quatre antennes d'émission et des canaux de 40 MHz pour atteindre un débit de 540 Mbit/s. Depuis cet été, des produits tirant parti de la technologie Mimo commencent à apparaître sur le marché, notamment les AeroGuard AGN1200 du californien SOHOware et les AP108AG du japonais Planex Communications. Ces points d'accès intègrent les puces True Mimo du fabricant de composants Airgo.

Cela étant, des matériels affichant des débits doublés par rapport aux normes 802.11a et 802.11g sont apparus. Ils reprennent le principe de ces normes avec des appellations du type Super AG ou Turbo AG. Il s'agit essentiellement de produits Wi-Fi tournés vers le grand public et les structures de très petite taille.

Les fabricants misent sur les technologies non normalisées

Plusieurs fabricants de composants se sont lancés dans ces améliorations non normalisées par l'IEEE. Conexant affirme atteindre 140 Mbit/s avec sa technologie Prism Nitro XM. Mais, généralement, les constructeurs de matériels Wi-Fi affichent un débit de 108 Mbit/s sur leurs équipements. C'est le cas de SMC, avec ses points d'accès Elite Connect, qui sont bâtis à partir de la technologie de Conexant. Celle du fabricant de composants Broadcom, appelée Afterburner, est notamment intégrée dans des matériels de Linksys (devenu une division de Cisco Systems) sous l'appellation SpeedBooster.

De son côté, D-Link utilise des composants Atheros pour ses produits référencés 108 Xtreme G. Le débit théorique de 108 Mbit/s est atteint en mettant en oeuvre un mode burst (défini dans les mécanismes de gestion de la qualité de service de la future norme 802.11e), des trames rapides (soit davantage de bits par trame, technique également extraite de 802.11e), des mécanismes de compression réalisés par les composants matériels, et l'utilisation simultanée de deux canaux.

D-Link propose un mode dit statique qui consiste à ne communiquer qu'avec les postes clients fonctionnant à 108-Mbit/s pour maximiser la bande passante, tandis que le mode dynamique fonctionne aussi avec les postes clients standards. Ces produits dopés en débit sont souvent issus de technologies non estampillées Wi-Fi, n'offrant ce niveau de débit qu'entre matériels de même marque.

Les extensions haut débit spécifiques se multiplient

Au vu des efforts marketing des constructeurs pour pousser la montée en débit sans attendre l'arrivée de normes, et de la prise de conscience croissante du public du démarrage des travaux autour du futur standard 802.11n, la Wi-Fi Alliance a jugé utile de conseiller de ne pas utiliser l'appellation 802.11n en référence à des produits certifiés Wi-Fi : la certification en question ne porte que sur des normes adoptées, ce qui est loin d'être le cas du 802.11n.

Les améliorations propriétaires ne vont pas disparaître, bien au contraire. « L'industrie du Wi-Fi éprouve un besoin de différentiation. Nous nous attendons à voir de plus en plus d'extensions propriétaires sur le marché, affirme Frank Hanzlik, directeur de la Wi-Fi Alliance. Déjà, pratiquement tous les produits en comportent aujourd'hui, pour des fonctions ayant trait à la qualité de service, ou à d'autres domaines qui ne sont pas encore standardisés, comme l'administration. »

Cependant, les extensions propriétaires augmentant le débit sont davantage susceptibles de gêner les matériels opérant dans la même proximité géographique. Face à leur prolifération, et anticipant beaucoup d'activité autour du 802.11n, la Wi-Fi Alliance a décidé de tester les produits dopés en débit avant de leur attribuer une certification, afin qu'ils ne mettent pas de bâtons dans les roues (ou plutôt dans le spectre radio) de leurs voisins.

Pour une innovation bien encadrée
La Wi-Fi Alliance veut laisser cours à l'innovation, tout en évitant que les améliorations propriétaires apportées à un produit aient un impact négatif sur les performances des matériels certifiés présents dans le même environnement radio. Pour cela, elle a défini une politique, effective depuis juillet 2004.

Elle consiste à attribuer une certification Wi-Fi aux produits comportant des extensions propriétaires s'ils passent les tests de conformité et s'ils n'entravent pas l'aptitude d'autres produits certifiés à fonctionner correctement (dans le cas contraire, la certification pourra leur être refusée ou retirée). Une procédure permet à un constructeur de déposer une doléance s'il suspecte qu'un produit tiers empêche le bon fonctionnement du sien.



Page Spéciale pour impression Envoyer cet Article à un ami     Précédent |  Suivant

Temps : 0.149 seconde(s)